Alberto Diaz Gutierrez

Alberto Diaz Gutierrez

Trapèze fixe

Chili

Alberto Diaz Gutierrez, trapèze fixe, 32e promotion du Centre national des arts du cirque/CNAC de Châlons-en-Champagne
Photo Ch Raynaud de Lage
Alberto Diaz Gutierrez, trapèze fixe, 32e promotion du Centre national des arts du cirque/CNAC de Châlons-en-Champagne
Photo Ch Raynaud de Lage
Alberto Diaz Gutierrez, trapèze fixe, 32e promotion du Centre national des arts du cirque/CNAC de Châlons-en-Champagne
Photo Ch Raynaud de Lage
Alberto Diaz Gutierrez, trapèze fixe, 32e promotion du Centre national des arts du cirque/CNAC de Châlons-en-Champagne
Photo Ch Raynaud de Lage
Alberto Diaz Gutierrez, trapèze fixe, 32e promotion du Centre national des arts du cirque/CNAC de Châlons-en-Champagne
Photo Ch Raynaud de Lage
Alberto Diaz Gutierrez, trapèze fixe, 32e promotion du Centre national des arts du cirque/CNAC de Châlons-en-Champagne
Photo Ch Raynaud de Lage
Alberto Diaz Gutierrez, trapèze fixe, 32e promotion du Centre national des arts du cirque/CNAC de Châlons-en-Champagne
Photo Ch Raynaud de Lage
Alberto Diaz Gutierrez, trapèze fixe, 32e promotion du Centre national des arts du cirque/CNAC de Châlons-en-Champagne
Photo Ch Raynaud de Lage
Alberto Diaz Gutierrez, trapèze fixe, 32e promotion du Centre national des arts du cirque/CNAC de Châlons-en-Champagne
Photo Ch Raynaud de Lage
Alberto Diaz Gutierrez, trapèze fixe, 32e promotion du Centre national des arts du cirque/CNAC de Châlons-en-Champagne
Photo Ch Raynaud de Lage

Alberto naît le 8 mars 1994 à Santiago au Chili, dans une grande vallée dominée par la Cordillère des Andes.

À son adolescence, il pratique pendant quatre ans le skateboard, ce qui lui permet de mêler vitesse et précision corporelle. Cette initiation au goût du risque et le plaisir qu'il en ressent l’encouragent à poursuivre sa recherche et ses déclinaisons corporelles, tant au sol qu'avec un agrès.

En 2011, il occupe son lycée pendant huit mois dans le cadre de la seconde grande manifestation nationale d’étudiants post-dictature. Il change alors sa vision de la réalité et sa manière d’agir face à elle, pour répondre à ses envies de faire évoluer la situation dans son pays. Durant cette même année, il explore d'autres manières de bouger avec son corps grâce au jonglage en utilisant balles, anneaux, massues, bâtons du diable, bolas et balles de contact.

L’année suivante, il a l’opportunité de s’entraîner dans l’atelier de Cristian López, trapéziste et directeur de la compagnie "Suspension Horizontal", consacrée à la revendication sociale des opprimés. C’est alors qu´il tombe amoureux de l’acrobatie, de la souplesse qu'elle nécessite, ainsi que de l’agrès qui deviendra son échappatoire à la gravité : le trapèze fixe.

Alberto poursuit sa formation pendant un an au "Centro de las Artes Aéreas", dirigé par la compagnie Balance. Il découvre alors la danse contemporaine et l’équilibre sur les mains, deux pratiques qui questionnent la façon de bouger dans l’espace et avec l’agrès.

Pour mêler sa posture citoyenne et son approche de l’art vivant, il décide de suivre une formation artistique professionnelle.

En 2014, il commence alors une formation de trois ans à l’école Circo del Mundo au Chili. Il se questionne sur comment marier cirque et politique. Dans cette école, il trouve de grandes influences pour son avenir: Alvaro Valdez, son professeur de trapèze, chercheur et auteur de cirque contemporain ; Agustín Colins, acrobate et intellectuel de l’art vivant qui nourrit sa curiosité pour le théâtre physique et l’écriture scénique ; Matias Joshua, contorsionniste et équilibriste avec qui il questionne la sémiotique (ou sémiologie, étude des signes et de leur signification) et les codes utilisés par le cirque. En 2017, il clôt ce cursus avec le spectacle de théâtre-cirque La Celebración o el drama del paraíso mis en scène par Camila Osorio, chercheuse, pédagogue et metteuse en scène théâtrale.

Après cette expérience, Alberto décide de se former à l’étranger, plus précisément en Europe, pour la qualité de la recherche, du développement et de la création du cirque contemporain. C’est alors qu’en 2018, il intègre le Centre national des arts du cirque de Châlons-en-Champagne où il évolue dans sa pratique du trapèze fixe, par un système d'accroche en un seul point. Ce dispositif lui permet alors de jouer de l'espace entre terre et air, et de retrouver la connexion avec l’acrobatie, les équilibres et la contorsion.

Le théâtre et la danse "habitent" son expression physique et corporelle. Le trapèze est devenu son partenaire, une entité autonome avec laquelle il partage la scène, débat de ses idéaux et défend ses racines latino-américaines.